L’immense Jerry Goldsmith | Seriefonia

Rédigé le 28/01/2024
VL


Pour ce nouvel opus de Seriefonia, nous revenons sur la carrière d’un géant parmi les géants : Jerry Goldsmith à qui l’on doit de nombreuses partitions.



C’est la sixième saison déjà… Et c’est toujours SérieFonia…



[« SérieFonia : Season VI : Opening Credits » – Jerôme Marie]



[« EXTRAIT SONORE : ALIEN »]



[« Alien – Nothing to Say » – Jerry Goldsmith]



Si vous comptez parmi les plus fidèles de l’émission, vous aurez inévitablement constaté qu’en plus de 7 ans d’existence, son format a plusieurs fois évolué… D’abord ½ heure en plateau, avec l’ami Alexandre Letren, à partir de 2017… suivie d’une pastille de 5 à 6 minutes, diffusée au milieu de La loi des Séries entre 2018 et 2020… avant de s’épaissir un peu entre 2021 et 2022 à travers une durée nouvelle de 15 minutes… puis d’en arriver à sa forme actuelle d’environ 45 minutes depuis la saison dernière. Si je vous rappelle tout ça, c’est pour justifier un peu ce qui va suivre… Car si j’ai bien conscience d’avoir déjà consacré plusieurs numéros aux œuvres de… Jerry Goldsmith… Son aussi incroyable qu’inoubliable carrière méritait bien que l’on s’y attarde encore un peu plus… en profondeur…   



[« Basic Instinct – Crossed Legs » – Jerry Goldsmith]



Oui, j’ai volontairement enchainé entre « en profondeur » et la scène mythique du croisé-décroisé de Basic Instinct… C’est ce qu’on appelle vulgairement une transition graveleuse… Et j’assume pleinement… Jerry Goldsmith, je vous en avais donc déjà un peu parlé en 2019 dans une pastille spéciale The Omen (La Malédiction), puis plus précisément en 2020 à travers celle exclusivement consacrée à ses travaux dans l’animation… et enfin, il occupait naturellement une place de choix dans la spéciale Planète des Singes de 2022. J’ajouterai d’ailleurs le replay des deux premières en toute fin d’émission ; histoire de faire de celle-ci la plus complète possible. Alors… Jerry Goldsmith… C’est près de 55 ans de musique à l’image… Quelques 200 films… une vingtaine de séries télé… autant de téléfilms… 18 nominations à l’Oscar… Pour un seul remporté… 9 nominations aux Golden Globes… Pour zéro victoires… Hein ? Quoi ? Oui, je sais… ça paraît dingue…   



[« Papillon – Theme From Papillon » – Jerry Goldsmith]



Ça, c’était le thème de Papillon, de Franklin J. Schaffner, avec Steve McQueen et Dustin Hoffman en 1973. Nominé mais pas récompensé. Il s’était incliné face à Nos plus belles années, réalisé par Sydney Pollack et composé par Marvin Hamlisch… Bon, moi, perso, cette année-là, je l’aurais donné au Jour du Dauphin de Georges Delerue… Mais bon, à chacun son goût et son jugement… D’ailleurs, Goldsmith lui-même en a souvent eu de bien tranchés ! Des musiques pour le cinéma, il disait qu’elles sont « presque toujours médiocres ». Un adage qu’il appliquait également à ses propres compositions ! Selon lui, il n’y a que 5 grandes partitions par an et 5 chefs-d’œuvre par décennie ! Le reste demeurant assez creux. Gageons que ces propos datent du début des années 90… Perso, en 2024 – et depuis un certain temps déjà – je verrai ces chiffres amplement à la baisse ! Je dis ça, je dis rien… Parce que, rien qu’en parcourant sa filmographie à lui… je vous en trouve moi des chefs-d’œuvre ! Eh bien plus que 5 en 10 ans !



[« Patton – End Titles » – Jerry Goldsmith]



Tenez, rien que dans les années 70… qu’il ouvrait avec Patton, que vous venez d’entendre… il y avait aussi Papillon, Chinatown, Le lion et le Vent, La Malédiction 1 et 2, Alien, Star Trek : le film… Ah bah tiens, ça fait déjà 8. 8 Chefs-d’œuvre. Et je ne mache pas mes mots.